Montages financiers complexes, grosses capacités, risques aggravés : MetLife s’est fait le spécialiste de la sécurisation des opérations hors norme. Christine Chavoutier, responsable Marketing produits, et Bruno Hardy, directeur Produits, expliquent comment ils envisagent ces dossiers.
Les fusions, les acquisitions et les investissements professionnels peuvent faire l’objet de montages financiers complexes : LBO (1), crédit-bail, prêt relais, prêt en mezzanine (2), prêt à remboursement progressif… Tous ces financements doivent être sécurisés par des assurances sur mesure construites par de véritables experts en ingénierie financière.
« Il faut bien comprendre l’architecture du financement pour proposer les garanties les plus adaptées, explique Christine Chavoutier. C’est tout le savoir-faire de notre équipe d’experts, qui parvient à sécuriser les montages les plus novateurs. Il ne faut pas oublier qu’il y a une dizaine d’années seulement, les acquisitions par LBO n’étaient tout simplement pas assurables. Nous avons été des précurseurs ! »
Opérations hors norme
Les LBO ne sont, certes, pas entièrement assurables : « Nous ne garantissons jamais la totalité de la dette, poursuit Bruno Hardy. Mais nous accompagnons les courtiers ou les conseillers en gestion de patrimoine dans la définition de la quotité assurable (généralement autour de 10 ou 20 %) et le calcul du montant de la garantie. »
MetLife a la particularité d’assurer des projets hors norme, bien au-delà des plafonds habituels : « Nous pouvons monter jusqu’à 50 millions d’euros, poursuit Christine Chavoutier. Les opérations à 5 ou 10 millions sont les plus courantes. Mais nous travaillons alors avec l’appui d’un réassureur. »
Garanties sur mesure
Groupe international, MetLife a déjà fait la preuve de sa capacité à régler de gros sinistres. Cette solidité financière se double d’une grande réactivité : « Nous avons la capacité de prendre une décision dans des délais serrés, commente Bruno Hardy. Et de faire preuve de créativité ! » Après avoir innové en sécurisant des montages financiers complexes, MetLife a été le premier assureur à garantir des start-up : « Nous avons été les premiers à couvrir ces entrepreneurs en prévoyance, alors que les assureurs traditionnels ne voulaient pas s’engager sans au moins un ou deux bilans comptables », ajoute Christine Chavoutier.
Spécialiste des risques aggravés, MetLife peut couvrir des projets hors norme, mais aussi des entrepreneurs hors norme, qui souhaitent continuer à pratiquer des sports à risques, par exemple. « Proposer conjointement de grosses capacités et des garanties risques aggravés est unique sur le marché », explique Bruno Hardy en insistant sur l’expertise que cela requiert.
Vision complète du risque
« Pour apprécier le risque qu’il représente, nous devons avoir une idée précise de la surface financière personnelle et professionnelle du futur assuré », ajoute Christine Chavoutier. Sa surface financière personnelle, c’est la combinaison entre ses revenus (professionnels ou mobiliers) et son patrimoine. Quant à sa surface financière professionnelle, elle est en grande partie liée à l’organisation de son entreprise.
Cette expertise est entre les mains des 50 inspecteurs que MetLife met au service des intermédiaires en assurance : ils sont chargés de les accompagner pas à pas dans le montage de ces opérations complexes.